Comme dans tout métier, un CV doit retracer clairement la carrière et les études d’un professionnel. Les avocats n’échappent pas à cette règle.
CV d’avocat : de la clarté
Qui dit droit et justice, dit méthode, organisation et clarté. Le CV d’un avocat doit réunir l’ensemble de ces ingrédients dès le premier regard. Un document trop complet qui retracerait des activités ne concernant pas la justice, ou trop décoré, peut sembler suspicieux : cherche-t-on à cacher quelque chose ? À l’inverse, un CV clair et facile à lire avec les grandes lignes de la carrière rassure. La spécialité et la ville doivent être indiquées et mises en valeur afin d’être vues en un seul coup d’œil. Car une personne qui cherche un avocat spécialisé en divorce à Lyon ne s’intéressera pas au CV d’un avocat en droit des affaires à Paris. Rien n’est plus agaçant que de chercher pendant 5 minutes sur un CV ces informations que l’on peut qualifier de basiques.
CV d’avocat : l’expérience
Le nombre d’années d’expérience d’un avocat a une certaine importance. Au-delà d’une dizaine d’années, le potentiel client ou recruteur peut s’imaginer un professionnel à l’aise dans les plaidoiries et parfaitement au fait des règles dans sa spécialité. Dans certaines affaires compliquées, l’expérience d’un avocat est un atout indéniable. Il est donc intéressant de vérifier si l’avocat en question a travaillé sur des affaires médiatisées. Comme dans tous CV, les premières lignes doivent vous indiquer les postes occupés dernièrement. L’appartenance à un cabinet réputé peut être un gage de professionnalisme et de confiance. Là encore, tout dépend de la spécialité recherchée. Si l’on cherche un avocat pour gérer un divorce à Lyon, mieux vaut éviter un cabinet spécialisé en droit international.
CV d’avocat : les études
Les avocats débutants doivent mettre en valeur leurs études, à défaut d’avoir une longue carrière derrière eux. Mais de toute façon, avec ou sans expérience, la formation d’un avocat permet de se renseigner sur son domaine de compétences, sa stabilité et son niveau de connaissances : a-t-il passé ses diplômes avec brio ou avec peine, a-t-il plusieurs fois changé de filière ? Il est très facile de vérifier sur Internet la qualité et la renommée de la formation effectuée. Les stages effectués au cours des études sont un gage supplémentaire qui peut rassurer, surtout si le nom d’un référent est indiqué sur le CV. En cas de doute, il est ainsi possible de se renseigner auprès de l’entreprise.